Ces personnalités adorent la «chinoise»

Pour de nombreuses Suissesses et de nombreux Suisses, la fondue chinoise est à Noël ce que sont les lapins en chocolat à Pâques. C’est peu de le dire. Quoi de plus agréable, festif et sympa, c’est vrai, que d’être assis tous ensemble autour du caquelon où mijote un bouillon et d’attendre tout en discutant que son morceau de viande ou sa crevette soit cuit. Apparemment, selon les chiffres, ça emballe tout le monde. Y compris nos stars. Nous le leur avons demandé.
Pour Chanelle Wyrsch, indispensable mais avec la «bonne» musique
Notre bachelorette Chanelle Wyrsch ne limite pas ce plat convivial au soir de Noël, elle lui fait honneur tout l’hiver. «J’adore la fondue chinoise parce que toute la famille est assise à la même table pour manger et bavarder pendant des heures.» La viande utilisée pour l’occasion vient de la boucherie de son parrain. «Elle est fraîche et ça me permet, comme je le fais régulièrement, de soutenir ma famille», dit-elle. Chanelle est accro au bœuf et au poulet. Elle est capable d’en manger de telles quantités qu’il ne reste plus de place dans son estomac pour d’éventuels accompagnements. Cas (rare) échéant, elle penchera pour des nouilles ou des chips. Les sauces, elles aussi, viennent de la boucherie de son parrain. Ou alors elle concocte elle-même sa sauce cocktail à base de THOMY mayo et de ketchup. Elle pose volontiers sur la table la sauce tartare ou le dip aux truffes, de THOMY également. Mais pour couronner ce repas familial, c’est elle qui l’assure, il faut y ajouter la «bonne» musique en fond sonore, entendez par là des chants de Noël, de la variété ou de la pop. Pas trop forte, précise-t-elle, sinon on ne s’entend plus. «Parfois, on se passe même un petit film de Noël en dégustant le repas.»
Calme et recueillement chez Claudio Zuccolini
Elle n’est servie que le 25 décembre, mais chez Claudio Zuccolini la fondue chinoise fait impérativement partie des rites de ce jour de fête. «Elle serait certainement aussi succulente un autre jour. Mais chez nous, c’est vraiment le seul jour où on la mange», précise l’humoriste et comédien grison. Il l’associe à la vie de famille, au calme et au recueillement. Pour lui, le secret de la réussite de ce plat réside dans le bouillon. Il le prépare lui-même avec plein de légumes et d’épices. Il faut aussi une kyrielle de sauces, aussi diverses que possible. «Sans une bonne sélection, rien ne va!» C’est pourquoi il y en a au moins huit différentes sur la table. «Nous en préparons nous-mêmes quelques-unes et nous en achetons aussi pas mal», avoue-t-il. Ses préférences vont aux sauces dip à la truffe, cocktail et ail de THOMY. Avec ça des chips et des petits ballons frais. Finalement, la qualité de la viande, généralement du filet de bœuf et de veau, a aussi son importance. «De temps en temps, je trempe discrètement un bout de viande crue dans une bonne sauce.» La première fois qu’il a fêté Noël (en mangeant une chinoise, bien sûr) chez ses beaux-parents, il y a vingt-cinq ans, il ne s’est en revanche pas distingué par sa discrétion: «Je me balançais sur ma chaise, et tout-à-coup elle est partie en arrière et j’ai atterri dans le sapin décoré.» Rires.
Un moment fort pour Renzo Blumenthal
Monsieur Suisse 2005 ne mange, lui aussi, pas de fondue chinoise de toute l’année. Mais à Noël oui. Ça fait partie de cette fête. C’est même, pour lui «un moment fort». Quand il était môme, c’était déjà comme ça. «Et à cette époque, je l’aimais déjà, se souvient-il. C’était super délicieux avec les sauces que préparait ma mère.» Il se rappelle encore comment les adultes professaient toujours de ne pas manger avec la même fourchette que celle qui plongeait dans le bouillon. «En effet, en ne respectant pas ce précepte, ma cousine s’est une fois brûlé la langue.» Lui, ce qu’il a toujours aimé dans ce plat, se sont les sauces. Sa femme, Ladina, en prépare elle-même une partie et achète le reste. «J’aime avant tout les sauces à l’ail, cocktail et au curry. Mais à la fin, elles se mélangent toute dans l’assiette pour n’en former qu’une, et c’est vachement bon», constate ce père de quatre enfants. La viande de porc et de bœuf qui mijote dans le caquelon des Blumenthal, vient de leur propre ferme bio. «Parfois, nous utilisons également le gibier que chasse mon beau-père.» Et du poulet acheté, lui, en magasin. Si par-dessus le marché, il y a encore des chips et des frites, parfois du riz, il est tout simplement «happy».